Du courage à la gratitude : une belle transition
Comment passer du courage à la gratitude? Pense aux différents moments de courage que tu as eus dans ta vie. Sans doute y trouveras-tu un fil d’or te menant à la gratitude. Ce fil d’or ne fait que commencer. Et j’ai un beau parcours à te proposer.
L’essence du courage
Le courage, c’est ce carburant intérieur qui te pousse à affronter tes peurs. C’est ce feu ardent qui brûle dans ton cœur lorsque tu regardes l’incertitude en face et que tu te dis : je vais avancer malgré tout. Le courage te propulse à travers les tempêtes, te permettant de surmonter les obstacles, de t’élever et d’ouvrir des portes.
Le courage ne se manifeste pas toujours dans des actes héroïques dignes d’un film, mais plutôt dans ces petits moments où tu choisis de faire face à tes peurs. Ça peut être notamment le courage de :
- parler de tes sentiments,
- changer de carrière,
- prendre des décisions difficiles,
- relever un défi audacieux.
Et lorsque tu fais preuve de courage, tu entres souvent dans des zones inconnues.
Le courage vers la gratitude
C’est pourquoi le passage du courage à la gratitude est un moment important et devrait te faire réaliser que ta force intérieure et ta détermination ont été les architectes de ta réussite (je devrais peut-être en faire un proverbe!).
Reconnais ton courage.
Reconnais tes réussites.
Apprends dans l’adversité.
La gratitude se cultive
La gratitude… ça sert à quoi?
Si tu pratiques régulièrement la gratitude, c’est au moment où tu en auras le plus besoin que tu découvriras à quoi ça sert. En commençant par la gratitude envers toi.
Tu sais, ces moments difficiles parsemés d’embûches et de défis?
Ces moments où tu te questionnes sur tes capacités, tes forces et ton savoir-faire?
Ces moments où tu te tapes sur la tête et pratiques l’autosabotage?
Eh bien, c’est précisément dans ces moments que la gratitude devrait surgir. Pour te rappeler de voir la lumière au milieu de l’obscurité et d’apprécier les leçons que tu t’apprêtes à en tirer.
Pense à avoir de la gratitude dans les moments où :
- tu as des pensées négatives,
- tu te sens découragé,
- tu as juste le goût de tout laisser tomber.
Change tes pensées et regarde tout ce que tu possèdes. Tout ce qui est positif autour de toi. Tout ce que tu as réalisé. Enfile tes lunettes de gratitude. Parce que la gratitude permet d’avoir un impact positif sur ton mental.
Ça peut être aussi simple que te dire « wow, je suis vivant » en te levant le matin. Ce n’est pas rien quand on y pense!
Le manque de gratitude
« Sois reconnaissant pour ce que tu as, tu finiras par avoir plus.
Si tu te concentres sur ce que tu n’as pas, tu n’en auras jamais assez. »— Oprah Winfrey
N’est-ce pas ce que trop souvent on met l’emphase sur le manque, sur ce que l’on n’a pas? Quand ta journée se termine, à quoi penses-tu en premier? À ce que tu n’as pas eu le temps de faire.
Je me trompe? (Si oui, tant mieux! C’est que tu as déjà intégré la gratitude. Bravo!)
Et si tu inversais la vapeur et que tu te concentrais plutôt sur ce que tu as réalisé? Parce que je suis convaincue que tu en as achevé des tâches! Au fond, tu as abattu tout plein de boulot. N’est-ce pas?
Essaie-le. Tu réaliseras que c’est tout à fait normal de ne pas avoir réussi à tout terminer. Et c’est à ce moment-là que tu gagneras à prendre le temps d’apprécier le résultat et d’analyser la suite.
Qu’est-ce qui fait que tu n’as pas réussi à tout accomplir ce que tu avais prévu? As-tu :
- été trop optimiste dans ta planification?
- travaillé sur l’essentiel?
- rencontré un défi?
- géré un imprévu (un vrai!)?
Ajoute la réflexion productive
Hein? La réflexion productive? C’est simple : à la fin de tes journées, commence par mettre l’accent sur tes réalisations. Je t’avertis, tu risques d’être surpris. Ensuite, analyse ce qui n’a pas été fait et replanifie ou élimine. Oui oui, tu as bien lu. Parfois, la solution est d’éliminer (ou de déléguer si c’est possible).
Pose-toi les bonnes questions.
Pourquoi n’as-tu pas réalisé cette tâche précisément?
Ou pourquoi la procrastines-tu depuis plusieurs jours?
Est-ce un crapaud?
Ou peut-être une tâche de diversion? (Tu sais, le genre de tâche qui ne contribue pas réellement à l’accomplissement de tes objectifs.)
Pour t’aider, tu peux relire mon blogue sur les maudits crapauds.
Donc, en plus d’avoir de la gratitude envers toi-même et envers tout ce que tu accomplis, explore les raisons qui te poussent à vouloir toujours en faire plus. Analyse aussi les tâches que tu repousses et que tu procrastines volontairement ou inconsciemment.
Transforme ta perspective et ton attitude
C’est facile de se laisser emporter par le tumulte de nos vies bien remplies et d’avoir le réflexe de d’abord voir ce qu’on n’a pas accompli. On veut changer ça. Alors, pour véritablement transformer ta perspective et ton attitude :
- Prends un moment pour apprécier tes réalisations.
- Identifie les tâches qui méritent ton attention.
- Abandonne celles qui ne te servent pas.
Prends donc l’habitude d’entretenir la gratitude envers toi-même, envers les autres et envers la vie. Et fais de chaque jour une occasion d’apprendre et de grandir. En combinant la gratitude et la réflexion productive, tu seras en mesure de te créer une vie plus épanouissante et de réaliser tes rêves.
Ensuite, intériorise tout ça et rends-toi jusqu’à la reconnaissance, qui est encore plus profonde et significative.
Je t’invite à approfondir sur le sujet via le 3e épisode (E003) de mon podcast : le pouvoir de la gratitude.
« Ta force intérieure et ta détermination sont les architectes de ta réussite. »
— Sandra Lévesque
